e Codex Alexandrinus se classe dans la famille byzantine pour le Nouveau Testament. Ce codex tire son nom de la ville d’Alexandrie où l’on supposerait qu’il eût été rédigé.C’est un manuscrit en grand onciale presque complet qui contient les livres de la LXX et ceux du Nouveau Testament. Il est généralement daté du Ve siècle (rédigé entre 400 et 440). Au même titre que le Codex Sinaiticus et le Codex Vaticanus, il s’agit d’une des plus anciennes et des plus complètes copies de la Bible grecque.Écrit en onciales avec deux colonnes sur chaque page, chaque colonne contient entre 46 et 52 lignes et chaque ligne entre 20 et 25 lettres, sans espace entre les mots. L’encre rouge est utilisée pour le début de chaque ligne. Toutes les sections commencent par une lettre de grande dimension située dans la marge. Ainsi, on dénombre un total de 773 feuillets en vélin divisés ainsi : 630 pour l’Ancien Testament et 143 pour le Nouveau Testament. A l’origine, il devait former un seul grand volume. Aujourd’hui, le codex est relié en quatre volumes, portant sur leur couverture les armoiries de Charles Ier. Trois volumes contiennent l’Ancien Testament et le quatrième comprend le Nouveau Testament y compris les 2 épîtres de Clément de Rome.

     





e Codex Sinaïticus a été copié entre 330 et 350 ap. JC sur des peaux de boeuf par les moines du monastère Sainte-Catherine, au pied du Mont Sinaï en Egypte, puis laissé à l'abandon. Cette Bible, témoin de la traduction grecque des Septante, est aussi considérée comme contenant la version complète la plus ancienne du Nouveau Testament. Les pages originales sont couvertes sans interruption d'une élégante calligraphie grecque en ‘onciales’ ( Les 400 pages aujourd'hui conservées ont été ramenées au cours du 19ème siècle par le jeune savant allemand Konstantin von Tischendorf, originaire de Leipzig, lors de trois voyages successifs.
——• Sur ces 400 pages, 43 sont entreposées à la bibliothèque universitaire de Leipzig depuis 1844.
——• La ville de Saint-Pétersbourg, elle, ne détient plus que cinq pages sur les 347 qu'elle avait obtenues au 19ème siècle grâce à Tischendorf et à un chercheur russe concurrent.
——• Les 342 autres ont été revendues par Staline à la cité de Londres au cours du XXème siècle.
——• Enfin, douze pages sont toujours aux mains des moines du monastère Sainte-Catherine, qui ont pendant longtemps réclamé le retour des autres parties du Codex. Ils ont finalement décidé de prendre part au projet de numérisation du Codex.

       





alousement conservé pendant des centaines d’années et inaccessible pendant des siècles même aux éminents chercheurs, le Codex Vaticanus, plus ancien manuscrit connu de l’Ancien et du Nouveau Testament, daté du IVᵉ siècle, est désormais consultable en ligne par tous les curieux et les chercheurs de Dieu. Grâce à une nouvelle plateforme spécialisée dans la numérisation, ce document recensé depuis 1475 dans la bibliothèque des papes est désormais à portée de clics, quelques années après sa numérisation pour les chercheurs. Annoncée le 17 octobre, cette mise en ligne est le fruit de trois ans de recherches et d’expérimentation, en collaboration avec l’Université de Stanford, comme le rapporte Vatican News. Concrètement, la nouvelle plateforme propose des outils d’analyse de contenu, ainsi qu’un classement thématique des livres. Il s’agit au total de 244 manuscrits et de plus de 26.000 annotations telles que des transcriptions, des commentaires, des analyses comparatives de textes et d’images.